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ta présence est dans mes gestes -
Titus
Carmel : «
L'absence de l'homme me fait surgi des signes, des marques du geste au sens
autographique. Cette connaissance fait remonter l'image à la surface.
Autrement dit, son absence fait réveler des traits à la mémoire de (cet)
homme. »
La
plupart de mes collages rappellent le monde naturel. Mais plus exactement, ils
sont comme des paysages intérieurs, ou des voyages vers moi-même.
Des
territoires inconnus se révèlent à travers la construction et la déconstruction. Les
découpages, le papier déchiré, les frottages et les dessins forment
des couches de souvenirs. Celles-ci sont intégrées dans mes mouvements,
déplaçant les éléments autour.
C'est
pour se rapprocher de la vie, ma vie, se souvenant de la mort. La fin de vie,
la fin des choses semblent finalement se poursuivre.
Mes plus
grands dessins d’encre et au graphite m’entraînent plus loin de
moi-même et les références directe à la nature ont disparues. Les
souvenirs deviennent plus abstraits, plus indépendants du soi. L’ image
référentielle d'origine qui remonte au moins à douze années n'est plus là et
les formes noires ont obtenu le droit de mener une vie qui leur est propre.
Le
mystère de l'imagination commence.
L'artiste
Emily Satre a dit juste cela ce que je souhaite : « Je veux que
les dessins cache plus qu'il ne dévoilent
- ta
présence est dans mes gestes - (English)
Titus
Carmel: L'absence de l'homme me fait surgi des signes, des marques du geste
au sens autographique. Cette connaissance fait remonter l'image à la surface.
Autrement dit, son absence fait réveler des traits à la mémoire de (cette)
homme.
Most of my
collages recall the natural world. But more correctly, they are like inner
landscapes, or journeys to myself.
Unknown
territories are revealed through constructing and deconstructing. Cut-outs,
torn up paper, rubbings and drawings form layers of memories. These are
imbedded in my movements, shifting the elements around.
It is to
come closer to life, my life, remembering death. The end of life, the end of
things finally seem to continue.
My larger
ink and graphite drawings take me further away from myself and direct reference
to nature has gone. Memories become more abstract, more independent of the
self. The original referential immage that goes back twelve years or more is no
longer there and the black shapes have obtained the right to lead a life of
their own.
The
mystery of the imagination begins.
The artist Emily Satre has said just that what I wish for: I want that the drawing hides more than it unveils.
The artist Emily Satre has said just that what I wish for: I want that the drawing hides more than it unveils.
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le 03/05/2013 à 05:00 | H. F. (CLP) Vu 89 fois
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